Francophonie : En Pleine Semaine De L'OIF, Retrait Avec L'ombre De Leur Baobab Des Pays De L'AES

Mise en ligne : Houéssou Charbel | Publié le 18 mars 2025 dans Africa UP | Temps de lecture: 2 mins

Francophonie : En Pleine Semaine De L'OIF, Retrait Avec L'ombre De Leur Baobab Des Pays De L'AES
L'Afrique en marche

Les trois pays de l'AES ne sont plus membres de l'OIF. En 24 heures, les trois pays de Sahel ont décidé de rompre leurs relations avec l'Organisation internationale de la Francophonie.


Entre l'OIF et les trois pays de l'AES, c'est fini.

C'est le Niger qui a donné le ton de la rupture. Le Burkina a suivi et le Mali a bouclé la boucle. En 24 heures du 18 au 19 mars, ces trois pays de l'AES ont décidé de rompre les amarres avec l'OIF.


SOUVERAINETÉ CONTRE SOUMISSION...


Sanctionnés et écartés des activités statutaires de l'OIF pour coup d'État, ces trois pays ont fait montrer leur etoffe de  résistant.


À l'explication de texte,  cette décision des trois est mue par les relations diplomatiques conflictuelles avec la France.


Depuis les coups d'État intervenus dans ces trois pays, ces derniers reprochent à la France d'encourager la maturité de l'adversité contre eux. Dès lors, selon les ténors de l'AES, il est de bon ton de quitter la tutelle de l'OIF.


Certes, la langue française est un modèle de contenance linguistique qui mène à l'appartenance d'une communauté internationale. 


Mais entre la souveraineté et la soumission, le choix a été finalement fait. 


Salifou DIAGNE correspondant en Belgique 


lafriqueenmarche du 19 mars 2025 No 858

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