L'Editorial de Titus FOLLY 

Nicéphore Soglo était hier à la cité de Ouêdo à Calavi où sont les villas sociales. Après l'entretien de l'ex président avec Christophe Boisbouvier de RFI, certains ont juré qu'entre Soglo et Talon c'est définitivement fini. Les ingénieurs en injures doivent-ils avoir leurs yeux pour pleurer? Analyse dans l'exercice de L'Editorial du jour.

Nicéphore Soglo était donc dans l'après-midi d'hier à Ouêdo. A peine-t-il commencé la visite du site qu'une diluvienne pluie comme  une demande bien pleine, tassée, secouée, débordante a fait son trop-plein sur la cité comme un signe de bénédiction. Après la zone industrielle de Glo-Djigbé, Soglo a choisi et donné une autre prime. 

Et je reviens à ma question précédente : « Les ingénieurs en injures doivent-ils avoir leurs yeux pour pleurer cette visite ? ». Et si ceux qui ne comprennent rien des relations Soglo-Talon cessaient de répandre en échos leurs balivernes?

À L' ILLUSION DE LA DISCORDE...

Prenons les choses dans l'ordre. Dans la chronologie des faits. Nicéphore Soglo a eu un entretien avec RFI. C'était le 10 mars passé. 

Lors de cette interview, il a insisté sur le sort des détenus politiques et celui des exilés. En clair,  Nicéphore Soglo a fait monter en présence les plaintes du captif.

En effet, Nicéphore Soglo a souhaité que Patrice Talon ait comme l’écarlate, les dossiers Madougou et Aïvo. Aussi, a-t-il plaidé pour que l'avenir des exilés cesse d'être rouge comme le vermillon.

Pour Nicéphore Soglo, ces deux dossiers qui attachent de pesants fardeaux, doivent au contraire porter la décrispation politique.

En clair, pour lui, il est désormais opportun que ces deux dossiers cessent d'élargir leurs phylactères et rallongent leurs franges.

Il faut la décrispation politique pour encourager la maturité de la République, avec un modèle de contenance et de transcendance de développement.

Malheureusement, beaucoup n'ont pas compris des relations Soglo-Talon. Ainsi, après cet entretien de Nicéphore Soglo, comme un breuvage pour pain, un contexte d'injures, d'insultes, de quolibets a pris corps.

Sous l'influence  d'officines de nuit, des  ingénieurs patentés (dont le chef sous pennon à 40 Km d'ici ), ont adossé la grande moisson d'arguties avec un champ bien ouvert. 

Certains ont juré que cette fois-ci, après cette interview de l'ex technocrate de la Banque mondiale, entre lui et Talon, c'est fini. Après les titres surréalistes après l'entretien de Soglo, j'ai dit à certains confrères qu'entre Soglo et Talon, il y aura toujours un retour de flamme. 

La descente de Soglo hier à Ouêdo avec un accueil si particulier à son rang, démontre à plus d'un titre, qu'entre les deux personnalités, le mouchoir blanc demeure toujours au pommier.

... L'UNITÉ D'ACTIONS

Il ne peut en être autrement. Depuis 2016, après avoir appelé à voter Patrice Talon, Nicéphore Soglo quand il a l'occasion, est dans l'esprit critique. 

Nicéphore Soglo jure et se justifie que : « Ce n'est pas à son âge (bientôt 94 ans) et après son parcours exceptionnel qu'on va lui interdire de dire ce qu'il pense ou qu'on va l'obliger à lécher les ulcères...».

Patrice Talon connait le modus et n'a jamais coupé le pont avec son aîné et prédécesseur dans la haute charge.

Malgré les malentendus, il y a la poésie du développement, qui lie et liera toujours les deux personnalités pour briser les chaînes du sous-développement.

À la résistance de la détresse, l'ineffable convergence au nom de développement laisse un paillasson entre les deux.  

Le modus... Ô source qui coule à pleins bords et dévoile ses trésors avec les pas d'assurance.  Soglo et Talon ne seront séparés par les ballons de baudruche des spécialistes en injures.

Au nom du Bénin, Soglo aura toujours une coupe avec une encolure et des emmanchures bordées à la dimension de son pays.

Que les détracteurs qui n'ont rien compris du bien-fondé des relations Soglo-Talon et qui croient à leurs pas triomphants, purgent désormais la peine de leur chute. Le temps presse, le temps passe !

lafriqueenmarche du 27 mars 2025 No 865 

« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-la du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».