Le vice-ministre parlementaire chargé des Affaires étrangères, Yôichi Fukazawa a présenté trois approches sur le thème: « Garantir la dignité et la sécurité humaines (Ensuring Human Dignity and Human Security) ».
Le ministre a tout d’abord abordé l’intégration de l’Agenda : « Femmes, Paix et Sécurité (FPS) » pour assurer la paix et la stabilité et annoncé le lancement d’une nouvelle initiative, la Women’s Peace Resource Development Initiative in the Horn of Africa, dépend de l’Organisation intergouvernementale pour le développement (IGAD). L’objectif vise à instaurer une paix durable à travers une participation active des femmes au sein de la société.
Il a ensuite évoqué comme deuxième approche, la collaboration humanitaire – développement – paix étayée par l’innovation et annoncé le déploiement d’une plateforme de lutte contre les mines antipersonnel en Afrique, qui fournira des techniques et un savoir-faire en matière de déminage.
LE JAPON POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE…
Pour la troisième approche, il a cité les initiatives propres à l’Afrique en faveur de la paix et de la stabilité. A cette étape, il a déclaré qu’une bonne gouvernance et un renforcement de l’État de droit par l’Afrique étaient non seulement essentiels pour instaurer la paix et la stabilité sur le continent, mais également indispensable pour résoudre les enjeux sociétaux et garantir la croissance économique [du continent].
Il a enfin insisté sur l’importance de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies afin de mieux refléter les voix africaines sur la scène internationale et a appelé à la poursuite de la coopération.
Après les remarques liminaires du responsable gouvernemental japonais, Bankole Adeoye, commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CUA, et les présentations de l’intervenante invitée (Bineta Diop, envoyée spéciale de l’UA pour l’Agenda FPS) et de trois intervenants principaux (représentants de l’Égypte, du Nigéria et de l’île Maurice) ont eu lieu.
Ensuite, les participants ont discuté de l’importance de promouvoir l’Agenda FPS, la sécurité maritime, la sécurité humaine, le terrorisme, la prévention et le traitement des causes profondes des conflits, lutte contre le crime organisé et le financement illicite.
Toutes ces actions, visent à former les femmes et la jeunesse au processus décisionnaire et à promouvoir leur participation à la prise de décision dans la consolidation de la paix et la reconstruction.
Quant au partage des connaissances, l’appropriation (empowerment) par l’Afrique, par la collaboration humanitaire-développement-paix, sans oublier le rôle des communautés locales, l’importance d’assurer la paix comme condition préalable à la croissance économique ou encore l’investissement dans les ressources.
Enfin, Ahunna Eziakonwa-Onochie, administratrice assistante et directrice du bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a formulé un compte-rendu général des débats.
Dossier réalisé par Ibrahim DIALLO correspondant en France et Titus FOLLY
Site lafriqueenmarche du 15 septembre 2024 No 727