Afrique/Transport Et Développement : Construction De Routes, Partition Des Camions-bennes Du Groupe « Tata Motors »

Natarajan Chandrasekaran, le président du groupe « Tata Motors », a annoncé en octobre dernier, le décès de Ratan Tata, âgé de 86 ans. Celui-ci a été un pionnier dans le construction des routes en Afrique grâce aux camions-bernes vendus par son entreprise.

« En Afrique du Sud, Egypte, Lesotho, Zimbabwe, Namibie, Côte d’Ivoire et ici au Nigeria… »Tata Motors » a sur les chantiers de routes, de nombreux camions-bennes…», déclare Stevie Moises, chef parc d’une société de BTP à Lagos.

HOMMAGE À TITRE…

« On a appris récemment, la mort du fondateur du groupe « Tata Motors ». C’est un pionnier en matière de développement, car sur les chantiers de routes et autres, les Camions-bennes sont adoptés….», déclare encore Stevie Moises.

«Il cite les deux derniers modèles de camions-bennes que sont le « Tata Prima 5528.S LNG » et le « Tata Prima 3528.K GNL », très appréciés par les conducteurs. Ces deux modèles sont ces derniers mois, le premier choix des patrons de sociétés BTP…», poursuit-il.

Mohamed Nima, spécialiste d’engins de chantier aborde également le sujet : « « Tata Motors » est un constructeur de voitures, de poids-lourds et de camions-bennes très connus sur les chantiers africains. C’est l’un des constructeurs les plus importants…».

Le groupe « Tata » a fait du continent une priorité. On peut signifier sa présence en Afrique du Sud. C’est le premier marché automobile de gros porteurs et de Camions-bennes du continent. Sur les chantiers de routes en Afrique du Sud, l’entreprise s’est imposée…», précise Kuland Mating, agent commercial dans un showroom des Camions-bennes à Pretoria en Afrique du sud

« « Tata Motors » est aussi présente directement via des succursales au Lesotho, au Zimbabwe et en Namibie. Dans le reste du continent, la Côte d’Ivoire voit Tata Motors débarquer à Abidjan. On peut aussi citer l’Égypte et la Tanzanie.», détaille encore Kuland Mating.

Cette stratégie africaine de « Tata Motors » fait bondir son chiffre d’affaires sur le continent (3,2 % de ses revenus globaux par an),
selon Kuland Mating.

Pour progresser sur les principaux marchés africains, le constructeur indien recherche des alliances. Au premier trimestre, ses dirigeants ont annoncé avoir noué des contacts au Kenya et en Tunisie.

«L’objectif affiché est d’y construire des usines d’assemblage comme celle inaugurée il y a deux ans à Pretoria.», dit-il encore.

… POSTHUME À UN PIONNIER

« « Tata Motors » projette sur le long terme, ouvrir une chaîne de montage d’automobiles haut de gamme avec ses marques « Jaguar » et « Land Rover ».», déclare Kuland Mating pour conclure.

Pour rappel, le défunt Ratan Tata, était l’un des chefs d’entreprise indiens les plus reconnus au niveau international.

Le magnat a dirigé le groupe Tata – connu comme un conglomérat « du sel au logiciel » de plus de 100 entreprises, employant quelque 660 000 personnes – pendant plus de deux décennies.

L’Afrique reconnaissante salue la mémoire de l’illustre disparu pour sa contribution au désenclavement du continent.

Dossier coordonné par Wilfried GBÊGAN correspondant au Nigeria avec la collaboration de
John SHADUNA correspondant en Afrique du Sud.

Site lafriqueenmarche du 14 novembre 2024 No 765