L’Editorial de Titus FOLLY
Congolais de Brazzaville, Hervé Assah est un banquier d’affaires. Dans l’exercice du jour, il est le « solutionneur » de la semaine. Dans un contexte où les entreprises africaines sont confrontées au financement, il compte parmi les Africains qui mettent en avant des solutions alternatives. Cet financier chevronné est… Lisez la suite de cet article grâce au lien à la fin de L’Editorial.
…REVENONS À NOTRE SUJET
« Le code électoral est un record mondial… », ce constat d’experts est-il une courte vue de l’esprit?
Ce point de vue fait suite à un débat entre des spécialistes électoraux et des personnalités béninoises aussi bien de la mouvance présidentielle, de l’opposition que de la société civile.
Depuis ce débat en octobre dernier, ça continue de jaser entre ceux qui pensent que le Bénin souverain n’a pas de leçon à recevoir d’experts et ceux qui soutiennent à corps émoulu cette conclusion : « Le code électoral est un record mondial… ».
Il faut rappeler le contexte de ce débat pour mieux comprendre ses enjeux. « Réformes électorales et perspectives politiques au Bénin », ce thème a fait l’objet d’une table monde virtuelle consacrée au Bénin. Cette table ronde a été organisé par « Wathi ».
On est à la veille des élections générales au Bénin en 2026. Lors de ce débat, les réformes électorales et institutionnelles sous la « Rupture » (réformes qui dégagent en général une certaine complexité), ont été appréciées.
Pour rappel, le code électoral durcit considérablement les conditions de candidature à la présidentielle. Dans le même temps, le code définit rigoureusement l’obtention de sièges de députés.
Pour être éligibles, les candidats à la présidence et à la vice-présidence devront avoir le parrainage d’un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 15% de l’ensemble des députés et des maires et provenant de 3/5ème des circonscriptions électorales législatives.
S’agissant des députés, seuls pourront obtenir des sièges, les partis dont les listes ont recueilli au moins 20% des suffrages exprimés dans les 24 circonscriptions électorales législatives.
EN QUALITÉ DE…
Aujourd’hui, la polémique est de savoir si « Wathi » a le profil indiqué pour faire ce débat.
« Wathi » est un Think Tank basé à Dakar au Sénégal. Ce groupe de réflexions. Ce Think Tank est d’une renommée mondiale. Son sérieux dans l’expertise fait qu’il est régulièrement sollicité par les institutions onusiennes pour éplucher des dossiers d’une importance capitale.
Mieux, si « Wathi » était un creuset de « rigolos » dans les raccourcis, il n’allait jamais bénéficier des antennes de RFI. Jusqu’en fin octobre 2024, ce Think Tank a pendant cinq ans eu droit à une chronique hebdomadaire sur RFI, car pour avoir une émission sur les ondes de cette radio, c’est un parcours de combattant.
Au regard de tous ces détails, ce Think Tank avec son créneau porteur : « Ça fait débat sur Wathi », a bel et bien qualité.
…EN PREMIÈRE LIGNE
Pour ce débat, « Wathi » n’a pas procédé ex nihilo. Il a fait recours à des personnalités béninoises.
Au titre de la mouvance présidentielle, on avait le député Malick Gomina. L’opposition était représentée par l’un des hauts responsables du parti « Les Démocrates », Nathaniel Hinnougnon Kitti. Les couleurs de la société civile ont été défendues par Maryse Glèlè Ahanhanzo, coordinatrice nationale de Wanep-Benin et Expédit Ologou, le patron de CIAAF.
Après tout ce protocole que « Wathi », sur la base de recherches relatives aux codes électoraux dans le monde a conclu que : « Ce seuil de 20% dans toutes les circonscriptions pour qu’un parti puisse obtenir le moindre poste de député est un record mondial.».
Le code électoral béninois, même s’il faut apprécier la fin des candidatures anecdotiques et fantomatiques par rapport à la présidentielle, force est de reconnaître que certaines des dispositions écrasent le bon sens.
Pour cela, il n’est pas impossible de surmonter la capacité de revoir les cordons ombilicaux encombrants de ce qui ressemble à plus d’un titre à un droit mou.
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Site lafriqueenmarche du 9 décembre 2024 No 784
A l’heure des changements climatiques, je dis comme le pape François : « Notre nature s’écroule.».Préservons-la donc.
« La vie est belle. Et chaque jour est une vie. Prenons-la du bon côté et demain, il fera beau sur la grande route.».