Suite au crash d’un hélicoptère d’Africom-Partner, votre rédaction a recueilli les explications de l’un de ses responsables pour en savoir plus.
« Seule une commission d’enquête technique dans les meilleurs délais par les autorités de l’aviation civile pourra nous permettre de déterminer les causes de ces deux pannes successives et d’en tirer toutes les conséquences…», dit un responsable d’Africom-Partner Rescue Casevac -West Africa, propriétaire de l’appareil.
Selon lui : « Cet appareil était engagé dans les missions de logistique et d’évacuation. Il effectuait une liaison administrative et technique entre Parakou et Cotonou lorsque les complications techniques sont survenues…».
À la question de savoir si cet appareil avait à son bord des soldats français sans oublier des soldats béninois blessés lors l’attaque terroriste du 8 janvier dernier, notre interlocuteur rejette catégoriquement cette thèse.
Il explique : « Aussi bien au premier crash à Bonou qu’au second à Zê, les populations venues nombreuses en tant que témoins oculaires peuvent témoigner qu’il n’y avait que quatre passagers à bord. Tous étaient des Américains. Il n’y avait donc aucun soldat béninois mort ou blessé ni de soldats français dans cet appareil.».
…QUE S’EST-IL PASSÉ DE BONOU À ZÊ ?
Notre source explique les contingences survenues.« Dans la matinée du 10 vendredi 2025, cet hélicoptère de type Sikorsky S 61 immatriculé N7 03 NH, appartement à notre structure a décollé à 7 h 58 de Parakou. À 9 h 20, notre appareil a été contraint à un atterrissage d’urgence dans le village Gnanwizoumè dans la commune de Bonou… ».
À l’évocation de Bonou, avions-nous insisté : « Comment expliquer la panne dans la commune de Zê ?…».
Notre interlocuteur proteste avec énergie et reprend ses explications : « Ce n’est pas vrai. Le premier atterrissage d’urgence a eu lieu à Bonou. Face à cette situation, nous avions ordonné une intervention rapide…».
Il poursuit : « Dans cette perspective, nous avions dépêché depuis Parakou au Nord du pays, un autre hélicoptère de la même flotte immatriculé N761HG pour prendre en charge la répartition de l’appareil…».
Il donne d’autres détails : « À Bonou, après plusieurs heures de travaux, l’appareil a repris son vol à 15 h 48 en direction de Cotonou. Malheureusement, à la hauteur de la commune de Zê dans la localité de Sedjè-Dénou, l’hélicoptère a définitivement crashé à 15 h à 15 h 40 suite à de nouveaux problèmes mécaniques. Donc c’est après les travaux que l’hélicoptère a repris son vol avant le crash à Zê.
« Quelle sera la suite réservée à ce dossier après ce crash?», avions-nous enfin demandé.
À cette question, notre informateur annonce : « L’appareil endommagé sera soumis à une inspection technique approfondie…».
Nourou TIDJANI
Site lafriqueenmarche du 11 janvier 2025 No 807