Le ministère fédéral de l’Immigration interdit depuis fin août 2024 aux ressortissants étrangers présents au pays grâce à un visa visiteur de postuler pour un permis de travail.
Des « Acteurs malveillants » selon Ottawa recouraient à la voie de passage express pour immigrer.
Désormais, cette voie n’est plus possible, car le Canada dit vouloir « Préserver l’intégrité du système d’immigration ».
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), la voie royale ouverte en pleine pandémie qui permettait cet état de choses ne l’est plus.
En effet, depuis août 2020, l’IRCC) qui permettait aux visiteurs incapables de quitter le pays à cause des restrictions de voyage de faire une demande de permis à partir du territoire canadien n’est plus possible.
L’IRCC était une mesure temporaire qui devait échoir en 2025. Malheureusement, elle a pris fin, car cette politique était devenue, une porte ouverte aux abus.
Désormais, pour : « Préserver l’intégrité du système d’immigration », le gouvernement canadien, a décrété sans avertissement que toute demande de permis faite par un visiteur allait être automatiquement refusée et que cette décision s’impose avec effet immédiat.
Cette décision n’a pas surpris outre mesure, car le détournement frauduleux de cette manière d’entrer au Canada était bien connu dans le milieu des agences d’immigration, il y avait un adage bien connu de tous: « IRCC ne récompensait que les tricheurs du système.»
L’IRCC était devenue un stratagème d’abord utilisé comme un tour de passe-passe fondé sur un tissu de mensonges à la douane.
Les gens débarquent à l’aéroport avec leur permis de visiteur. C’est la première étape. Après, il y a l’étape du douanier. C’est lui qui a l’autorité suprême de décider qui rentre ou pas au pays. Quand le douanier vous pose des questions sur vos motifs et vous laisse rentrer au Canada, le tout est joué.
À ce jeu, des mal intentionnées promettaient aux immigrants un permis de travail à leur arrivée, abandonnait ensuite ces migrants ( qui ont dépensé plusieurs dizaines de milliers de dollars), et qui finissaient par travailler illégalement en tant que visiteurs.
Ce système malveillant de fraude est devenu clair comme de l’eau de roche. Les autorités ont constaté que de nombreux ressortissants venaient travailler au Canada sans autorisation.
Au-delà, ce système malveillant favorisait la perspective d’utiliser par la suite, le levier de la réunification familiale pour faciliter la venue de proches. Conséquence, plusieurs personnes se cotisaient pour payer ces larges sommes.
Un visa visiteur utilisé pour « tromper »
Dans son avis public, IRCC se dit « conscient » que des « acteurs malveillants » utilisaient le visa de visiteur pour s’installer en toute illégalité.
Embaucher quelqu’un déjà présent au pays est plus simple que d’embaucher quelqu’un à l’autre bout du monde et ne pas attendre de longs mois avant de recevoir le feu vert du gouvernement.
Ce qui fait que plusieurs entreprises canadiennes ont d’ailleurs bénéficié de ces immigrants immédiatement disponibles pour travailler.
Cependant, dans le même temps, le gouvernement canadien, a décrété un moratoire. Dès lors, les demandes présentées avant le 28 août 2024 continueront d’être traitées.
Reine SIMIAKOU correspondance particulière depuis Québec
Site lafriqueenmarche du 23 septembre 2024 No 730