CEDEAO : Après Le Licenciement De 135 Ressortissants De L’AES, Réaction De Trois Parmi Eux Depuis Abuja

Mise en ligne : L'Afrique en marche | 11 février 2025 dans Africa UP | Temps de lecture: 2 mins

CEDEAO : Après Le Licenciement De 135 Ressortissants De L’AES, Réaction De Trois Parmi Eux Depuis Abuja
L'Afrique en marche

135 fonctionnaires de la CEDEAO issus des trois pays de l’Alliance des États du Sahel, ont reçu leur lettre de fin de contrat. Un Malien, un Nigérien et un Burkinabè réagissent après avoir reçu leur lettre de fin de contrat.

 

…RÉACTION D’UN BIENTÔT EX FONCTIONNAIRE DE LA CEDEAO ORIGINAIRE DU MALI

« Mon pays le Mali n’est plus membre de la CEDEAO depuis le 29 janvier 2025. Après ce départ, moi je m’attendais à cette rupture de contrat, même si les deux parties continuent de négocier les modalités de sortie.

Quand la communauté n’a plus besoin de moi, je retournerai dans mon pays pour apporter mon savoir-faire à l’AES.

En son temps, lors des sanctions iniques contre mon pays le Mali, certains n’ont pas compris qu’ils étaient entrain de casser les ressorts de notre intégration commune depuis 1975. Après ces sanctions contre le Mali, la confiance a été rompue…».

 

RÉACTION D’UN BIENTÔT EX FONCTIONNAIRE DE LA CEDEAO RESSORTISSANT DU NIGER…

« En tant que fonctionnaire ressortissant du Niger et bientôt ex fonctionnaire de la CEDEAO, mon contrat prendra fin dans huit mois, le 30 septembre prochain. Ce n’est pas une surprise pour moi si la CEDEAO décide de nous faire partir.

Au-delà de nos droits (mois d’indemnités de salaire), dans un approche avenir, je rejoindrai mon pays pour apporter avec fierté ma pierre à l’édifice de l’AES. L’histoire est de notre côté. L’avenir le démontrera.».

 

…RÉACTION D’UN BIENTÔT EX FONCTIONNAIRE DE LA CEDEAO ORIGINAIRE DU BURKINA

« Je partirai dans quelques mois la tête haute pour retourner au bercail. Les deux autres pays et le Niger sont déjà dans le sens de l’histoire. La souveraineté ne se marchande pas. On a adhéré à la vision de nos trois leaders à la tête de l’AES. Mon retour au pays va me permettre de servir davantage mon pays.

Nous partirons bientôt. Les dispositions de fin de contrat n’ont pas fait l’objet de négociations. Elles correspondent aux dispositions contenues dans les textes règlementaires de la CEDEAO et dans les contrats eux-mêmes.

Nous partirons bientôt. Ce n’est pas la fin du monde.».

Propos recueillis par Wilfried GBÊGAN correspondant au Nigeria

 

Site lafriqueenmarche du 10 février 2025 No 828

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