Par Jules AFFODJI
Je me fais mienne ces observations que beaucoup ont fait avant moi. Laquelle ?
On remarque que les abeilles travaillent en équipe; Les chimpanzés aussi. Les lions chassent en équipe; Les hyènes aussi. Les fourmis travaillent ensemble, mangent ensemble en bonne intelligence; Les dauphins aussi. Les buffles se défendent toujours ensemble en rang serré face à l’ennemi; Les termites construisent ensemble leurs termitières… Etc.
CHANGER DE VISION…
Au Bénin, les gens brillent par le désir de réussir seul. Nous souffrons d’un déficit de co-création, d’action collective. Par exemple: Combien de jeunes mécaniciens sassocient pour avoir un grand garage dans leur propre pays? Combien de jeunes s’associent pour ouvrir un grand magasin de mèches, de vêtements, de matériels informatiques et électroniques et électroménagers, etc dans leur propre pays? Combien de gens s’associent dans notre pays pour créer des cabinets de soins de santé, des bureaux d’études en architecture, en ingénierie, en sociologie, en droit, etc.? Combien de jeunes enseignants-chercheurs ou d’intellectuels* se mettent ensemble pour écrire un livre ou ne serait-ce qu’un article? Combien de professionnels de médias se sont associés pour créer une entreprise de presse?
Nous avons des égos surdimensionnés.. Chacun pense qu’il est plus important que l’autre ou qu’il se suffit à lui-même.
Chez d’autres, c’est simplement la mesquinerie, la jalousie ou la fierté mal placée qui nous empêche de minimiser ce qui nous divise pour maximiser ce qui nous unis.
Au final, on se nuit collectivement, on s’autodétruit par notre incapacité à nous élever au-dessus de nos propres personnes pour travailler en équipe et pour faire partie de quelque chose de plus grand, de plus noble, de plus solide et de plus durable.
« Sachons tout simplement que se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble assure la réussite. »
Site lafriqueenmarche du 22 août 2024 No 713