Le Kenya avait posé des conditions. Sans un gouvernement reconnu par la communauté internationale, pas d’envoi de ses troupes à Haïti. Depuis la nomination d’un premier ministre par intérim, Garry Conille, les feux peuvent passer au vert.
La Mission multinationale d’aide et d’assistance ( MMAS) devient de plus en plus une réalité avec l’arrivée de 400 policiers Kényans. C’est une bonne nouvelle pour Haïti.
OPÉRATION SÉCURITAIRE CONTRE LES GANGS…
Après une dizaine d’années d’une instabilité politique chronique, Haïti peut espérer le bout du tunnel.
En effet, ce pays fait face depuis quelques mois à une résurgence de la violence des gangs, qui contrôlent 80% de la capitale Port-au-Prince.
Cette hégémonie des gangs a eu comme conséquence, une crise humanitaire.
La situation s’est brusquement aggravée fin février quand des gangs armés ont lancé des attaques coordonnées à Port-au-Prince pour renverser le premier ministre de l’époque, Ariel Henry.
Face à ces contingences,
Ariel Henry avait annoncé début mars qu’il démissionnait et a remis le pouvoir exécutif à un Conseil de transition.
Ce dernier a nommé le 29 mai un premier ministre par intérim, Garry Conille.
Dès lors, plus rien ne pouvait plus empêcher le Kenya de tenir sa promesse d’envoi de troupe.
John SHADUNA correspondant en Afrique du Sud
Site lafriqueenmarche du 25 juin 2024 No 680