L’Editorial de Titus FOLLY
Les panégyriques résonnent depuis minuit au profit de Joël Aïvo. Ce jour, ce mandarin du droit constitutionnel souffle une bougie de plus. Ce natif du 18 juillet (donc sous le même signe zodiaque que l’iconique Nelson Mandela), est donc à l’honneur dans l’exercice de L’Editorial du jour. Et dans sa proximité politique, je ferai un clin d’œil aux porteurs de torche éruptive qui viennent de s’installer en son nom à Paris samedi dernier.
« Titus, veux-tu me dire que Joël n’est pas fini ?», me marmonna l’un de mes amis taquins dans un restaurant hier soir non loin de l’aéroport de Cotonou.
En attendant de mettre cette courte vue de l’esprit dans les flots, il urge de rappeler que Joël Aïvo fête pour la 4 ème fois son anniversaire à la prison civile de Cotonou depuis sa détention en date du 15 avril 2021.
Privé de liberté, son esprit contemporain de charme manquera une fois encore à ses enfants, à son épouse et à tous ses proches.
« Titus veux-tu me dire que Joël n’est pas fini ?». En prison ou pas, Joël Aïvo continuera d’incarner un leadership par abnégation.
En effet, embastillé pour éviter la récurrence intellectuelle de ce duc du droit constitutionnel, Joël Aïvo incarne déjà pour les Béninois d’ici et d’ailleurs, un modèle de chef. Mieux, en tant leader, il est un grand consommateur de la gouvernance par l’exemple.
Dès lors, en dépit du regard des pamphlets, l’esprit glutimeux et mêmes les « factums » allégués pour accélérer les particules de sa décadence, rien ne peut l’ébranler. En clair, Joël Aïvo est une lumière d’éternité sur tous les plans.
Parlons du fouettage constitutionnel. Joël peut-il finir en la matière?
Il n’y a même pas de soucis à se faire à ce niveau, car il ne va jamais franchir les escaliers d’épithète d’appendice.
EN DÉPIT DE TOUT…
S’agissant de ce qu’il sait faire le mieux dans les amphis, enseigner et inculquer le droit constitutionnel, en dépit de la prison, ses fulgurances en matière de « transfert de compétences » ne changeront pas.
Et quand il s’agira de le mettre à l’épreuve pour gérer la cité, sa gouvernance peut-elle être un conte insipide? Joël Aïvo n’est pas fini, il ne peut même pas l’être. Le reste ne relève que phrases ciselées.
Tôt ou tard, une fois libéré, le cocktail de facteurs va servir Joël Aïvo. Il suffit de voir l’effet amplificateur du mouvement dit :
« Génération Aïvo ».
En effet, il y a quelques mois, ce mouvement était perçu comme un élan anecdotique et fantomatique.
Aujourd’hui, la donne a changé. Ce mouvement se retrouve dans une dynamique de circularité avec des bases militantes comme des « essaims » un peu partout au Bénin sans oublier un début d’implantation en Europe.
Que ceux qui prédisent que la fin de Joël Aïvo reprennent leurs décomptes. Joël Aïvo n’est pas fini. Loin de là, car le mouvement en son nom vient de porter sur les fonts baptismaux, l’antenne de France. C’était à Paris, à l’hôtel « Pergolèse », le samedi 13 juillet 2024.
A la manoeuvre, on a retrouvé de sémillants compatriotes comme Mikaïla Kassoumou, désormais coordonnateur général France de « Génération Aïvo »; sans oublier Maurille Houssou et Me Fatiou Ousman.
Et de Paris, cette 1ère structure décentralisée est promise à un bel avenir, d’autant plus que de la capitale française, il doit y avoir un effet boule de neige dans le reste du continent européen.
…UNE SOMME DE VALEURS
Alors, Joël Aïvo n’est pas fini. Comme Mandela, il a compris que la vie politique est cruelle. Et à l’heure de rebondir, il saura se ressourcer dans l’humanisme nostalgique de son maître et précurseur dans la lutte politique.
Joël Aïvo n’est pas fini.
Quand certains continuent de nous trompent pas la couverture de leur livre, Joël Aïvo surprendra encore le monde par le contenu des siens.
Vous qui doutez du lendemain, pas à pas, main dans sa main, la route deviendra sûre.
Cher compagnon depuis notre enfance à Porto-Novo, je te souhaite un joyeux anniversaire.
Je dis courage à tes enfants et je magnifie ton épouse pour son don de soi.
Site lafriqueenmarche du 18 juillet 2024 No 699