Le 1er ministre britannique, Rishi Sunak, à l’instar de Emmanuel Macron, a joué avec le feu. Il a aussi convoqué les législatives de manière anticipée. Comme Macron va-t-il subir lui aussi un camouflet ?
La convocation surprise des élections législatives pour ce 4 juillet fera-t-elle un électrochoc espéré pour le Parti conservateur au pouvoir depuis 14 ans et aujourd’hui en déclin?
A bout de souffle après 14 ans au pouvoir, le parti conservateur l’était. En effet, après une longue gouvernance, le pays est confronté aux difficultés économiques de plus en plus importantes pour les Britanniques.
Face à cette situation, une valse de locataires au 10 Downing Street depuis David Cameron jusqu’à Rishi Sunak en passant par Theresa May, Boris Johnson et Liz Truss a été aux affaires sans succès.
MÊME PIPE MÊME TABAC…
Face à cette situation, le 1er ministre « conservateur », Rishi Sunak a cru devoir convoquer les Anglais aux urnes de manière anticipée.
Ceux-ci vont-ils le sanctionner comme l’ont fait les Français le 30 juin dernier à Emmanuel Macron ?
Pour beaucoup d’Anglais, il faut infliger un vote sanction à Rishi Sunak après sa stratégie hasardeuse.
De l’avis de nombreux Anglais, convoquer les législatives de manière dérobée vise à donner subitement un capital sympathie aux conservateurs.
Mais les Anglais jurent de ne pas tomber dans ce panneau et de sanctionner Rishi Sunak comme les Français l’ont fait le 30 juin dernier lors des législatives anticipées.
Même si comparaison n’est pas raison, le scrutin court-circuité en Angleterre comme en France produira-t-il les mêmes effets ?
Germain TEKLY correspondance particulière depuis Londres
Site lafriqueenmarche du 4 juillet 2024 No 688