L’utilisation de dispositifs tels que les «armes autonomes létales» en lien très étroits avec l’IA afin d’en interdire l’usage a été aussi une préoccupation pour le pape.
«Aucune machine ne devrait jamais choisir d’ôter la vie à un être humain.», fait savoir l’actuel successeur de Pierre.
AUTRES TENTATIONS…
Pour lui, il faut réfléchir au cas concret des conflits armés pour lequel il devient urgent de repenser le développement et l’utilisation de dispositifs tels que les «armes autonomes létales» afin d’en interdire l’usage.
Pour le souverain pontife, il faut commencer déjà par un engagement dynamique et concret à introduire un contrôle humain de plus en plus significatif.
Autre tentation déclenchée par la complexité de l’IA et identifiée par le pape, celle de tirer à partir des solutions spécifiques qu’elle propose, des déductions générales, voire anthropologiques; lorsque l’outil est utilisé par des magistrats pour pronostiquer les probabilités de récidive.
Pour François, cela laisse à la machine le dernier mot sur le sort d’une personne et renvoie à la partialité inhérente aux catégories de données utilisées par l’intelligence artificielle.
Or, le Pape rappelle que l’être humain évolue en permanence et se montre capable de surprendre par ses actes, chose que la machine ne peut pas prendre en compte.
Source : Merci à « Vatican News »oui pour la collaboration.
Site lafriqueenmarche du 16 juin 2024 No 673