Pour démêler l’écheveau de ce dossier d’agression à l’endroit du député sénégalais, Guy Sagna, les vidéos peuvent-elles servir aux enquêtes ?
Pour beaucoup d’observateurs, les enquêtes peuvent pour le moment s’appuyer sur les quatre vidéos importantes qui circulent. Ces vidéos peuvent être donc d’une importance capitale pour la justice togolaise.
La première vidéo a été filmée au moment des incidents et diffusée sur les réseaux sociaux, immédiatement après l’agression du député sénégalais, Guy Sagna.
La 2 ème montre M. Sagna déclarant à la tribune qu’il : «…y a des gens qui ne voulaient pas que cette rencontre ait lieu…», quand la réunion a été brutalement interrompue dans une grande confusion.
BASE DE DONNÉES…
Une autre vidéo montre M. Sagna allongé sur un lit d’hôpital, la main gauche bandée. Dans cette troisième vidéo, M. Sagna rapporte que lui-même et les autres participants ont été frappés à coups de chaises et de poings. Une députée togolaise a également été frappée, dit-il.
Dans la dernière, on voit Guy Sagna déclaré que : « Des gens du régime (togolais) ont payé des nervis pour venir bastonner, violenter, agresser et peut-être même assassiner des Togolais, des députés à l’Assemblée nationale du Togo et un député au Parlement de la CEDEAO », dit-il. « Cela montre qu’aucun Togolais n’est en sécurité», dit-il encore.
Rappelons que le député Sagna est le chef de file du « Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine » au Sénégal. Il est connu pour ses coups d’éclat et ses diatribes anti-françaises.
Il a été plusieurs fois détenu sous l’ancien régime sénégalais, et a critiqué par le passé, l’adoption au Togo d’une nouvelle Constitution dénoncée par l’opposition comme permettant à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir indéfiniment.
Nourou TIDJANI avec la collaboration de A.T depuis Lomé
Site lafriqueenmarche du 2 octobre 2024 No 736