USA/Économie : Avant le Nouveau Président, L’Argent De Plus En Plus Rare Chez Le Géant Américain

Mise en ligne : L'Afrique en marche | Publié le 05 novembre 2024 dans Caurimica | Temps de lecture: 3 mins

USA/Économie : Avant le Nouveau Président, L’Argent De Plus En Plus Rare Chez Le Géant Américain
L'Afrique en marche

L’inflation a été l’une des vedettes de cette campagne présidentielle. Son importance dans le dernier scrutin découle du fait que l’argent ne circule plus aisément aux USA.

L’inflation a atteint 9,1% en juin 2022. C’est du jamais vu. C’est un record aux USA depuis 1981 soit plus de 40 ans.

 

La FED depuis 2022 a joué un rôle capital….

Depuis lors, la Banque centrale américaine (FED) surveille les taux directeurs comme du lait sur le feu. C’est la preuve que les USA sur le plan économique n’ont pas une santé reluisante.

En effet, l’économie américaine s’est contractée au 1er trimestre 2022. Cette situation découle des très mauvais chiffres inattendus après le taux de croissance pourtant satisfaisant de 6,9 % en fin 2021.

Quand l’inflation a atteint un record de 9,1% en juin 2022, les Américains ont eu du mal à faire le plein à la pompe. Dans les supermarché, les clients ont constaté une valse de prix.Durant cette période, le loyer a également flambé. Il y a eu la réduction des dépenses publiques.

Le déficit commercial américain a eu 3,2 points de contribution négative. On a continué d’importer massivement (+17,7 %), notamment les automobiles étrangères.

La production nationale a été handicapée par la pénurie des micro possesseurs. Les exportations sont aussi en baisse sans oublier le PIB qui a a reculé.

Conséquence, ces mauvais chiffres ont contribué à une croissance négative et ont également impacté la création d’emploi et le taux de chômage.

 

SOUS PERFUSION DE…

 

…sous l’égide de Jerome Powell son patron pour éviter de plonger l’économie américaine dans une récession.

La Banque centrale américaine (FED) dirigée par Jerome Powell, une icône dans le milieu financier, a successivement aligné le relèvement des taux d’intérêt depuis 2022 jusqu’à ces derniers jours.

En effet, la FED et son Comité monétaire FOMC face aux risques d’inflation, ont rendu le crédit onéreux. Objectif, faire ralentir la consommation et l’investissement.

Au comble de cette stratégie, la FED réussit un atterrissage en douceur c’est-à-dire réduction de l’inflation sans accroissement significatif du chômage. La FED, en dehors de cette approche allait laisser le pays vers une récession. Ce qui serait un désastre.

Pour rappel, aux États-Unis, la décision de faire rentrer le pays en récession appartient à un organisme indépendant de huit économistes. C’est le Business Cycle Dating Committee. Ce comité de datation des cycles économiques

Au terme de cette campagne présidentielle, en attendant de connaître le nom du prochain locataire de la Maison blanche, les Américains peuvent remercier la FED, qui est intervenue successivement pour « dresser » les taux directeurs comme on dresse les chevaux de course sur un hippodrome.

Malgré les efforts consentis, en dépit de la vaillance, la FED, le temple de la finance américaine, n’a pas totalement réussi à redresser la barre.

La 1ere puissance économique mondiale, épargnée par la crise, n’est pourtant pas totalement sortie de l’auberge.

Saroukath SALIM correspondante aux USA

Site lafriqueenmarche du 5 novembre 2024 No 761

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