L’Editorial de Titus FOLLY
Entre Kamala Harris et Donald Trump, qui sera le prochain locataire de la Maison blanche au terme de la présidentielle du mardi 5 novembre prochain ?
En attendant ma réponse, faisons le bilan de cette 1ère League mondiale de la démocratie.
À la lumière des atouts des USA, au salut de ses performances au sommet des Appalaches, en dépit de tout, par le biais de cette campagne, avouons que les Américains ont su donner des sueurs froides à plus dans le monde.
À la quête de la légitimité étagée des grands électeurs, à travers la dynamique des princes, les deux candidats comme des tenants de la monarchie roturière n’ont pas pu nous rassurer avec la beauté des remparts du temple.
Au portillon de la démocratie, on a retrouvé des tas d’immondices. On peut rappeler les deux ou trois tentatives d’assassinat de Trump. On ne doit également oublier la grammaire du racisme, l’immigration, les maillets contre des minorités sexuelles et la fixation femme (femme et de couleur à la Maison blanche)
L’économie (entre pouvoir d’achat et inflation), l’IVG, la validation des résultats…ont aussi eu leurs pesants.
DÉMOCRATIE : CLÉ DE VOÛTE…
À l’appel, Donald Trump a répondu : « J’ai joué ma partition.». En effet, durant cette campagne, son discours réduit les désirs à son seul désir d’entendre ses hautes vérités.
Qu’on l’aime ou pas, le chantre républicain est un stratège dans tout. Depuis son parcours financier qui glorifie l’argent (Thaler), jusqu’à la théâtralisation du discours, Donald Trump parvient à vaincre les croisées et les assassinats.
Après sa défaite en 2020, son retour en grâce, malgré les poursuites judiciaires, dans une vision politique entre refus de la Nation/État et tendance paranoïaque est un parcours en guise de carapace.
Trump, avouons-le a su porter de manière commerciale et tarifaire son idéal. Qu’il gagne ou pas le 5 novembre prochain, la forme de mythe de cet homme d’affaires exceptionnel est à retenir. Face aux pures sortes de chimères, il restera dans l’histoire : « À vous qui cherchez ma face…», dit la maxime.
Quant à Kamala Harris, l’ex procureure et sénatrice, actuellement vice-présidente, a fait de cette campagne, une terre de confirmation politique.
Par la démocratie, elle parle pour consoler les âmes inquiétées par les marécages des vérités alternatives.
Elle dégage une émulation pour rassurer la démocratie. Elle parle afin que la gloire de l’Etat/Nation soit plus exaltée éternellement.
Pour Harris, la démocratie a un don merveilleux. Elle fait des lois, de riches trésors, lois honorent les USA.
Chaque Américain avec son bulletin, chacun d’eux avec la force de ses bras doit comprendre les enjeux. Cela va-t-il suffir pour drainer les Américains?
…FACE AU MYTHE ÉMANCIPATEUR
Comment panser les plaies d’un coeur qui saigne, telle est la substance du dernier opus de Stevie Wonder, l’emblématique leader musical américain.
Trump qui fait trembler de peur a le secret de dompter par les urnes, les femmes. Hilary Clinton en sait beaucoup.
La dernière tempête Trump fondra-t-elle sur la tête de Kamala Harris ?
Écoute, démocratie, les Américains t’appellent ! Réponds !
Si j’admire Donald Trump pour son sens d’aiguilles en affaires et ses fulgurances, je prends le risque, aux sons des cordes vocales de la démocratie américaine que Kamala Harris gagne le scrutin du 5 novembre prochain.
UNE PENSÉE…
Je ne pourrai finir l’exercice du jour sans avoir une profonde pensée à Saroukath SALIM, notre correspondante aux USA.
Alors qu’elle était prête pour décliner depuis le 5 octobre dernier tout le programme concocté par rapport à la présidentielle, un cas de force majeure a tout handicapé.
Même fragilisée, elle vous promet de vous tenir compagnie dans les heures à suivre pour la dernière ligne droite de ce scrutin.
Site lafriqueenmarche du 3 novembre 2024 No 760