Pour mieux expliquer sa thèse économique, Donald Trump a eu recours à un style fleuri.
Selon le nouveau président américain : « Le mot le plus beau du dictionnaire n’est pas le mot « amour », mais c’est le mot « taxe ».».
En effet, le penchant de Donald Trump pour ce mot « Taxe » découle de son approche économique qualifiée par les spécialistes par l’expression : »Economie de représailles ».
…MÊME EN ÉCONOMIE : LE POIDS DES MOTS
Dans l’assertion du concept, le leader républicain met en avant tout ce que la science économique dicte pour imposer les taxes douanières.
Ce qui passe par le recours à tous les mécanismes cartésiens, mais aussi aux coups fourrés pour torpiller l’économie de l’adversaire et pour donner des opportunités à son pays.
Concrètement, entre les États-Unis et la Chine, Donald Trump prône la guerre commerciale.
Il ne peut en être autrement. En effet, en parlant de taxe, Donald Trump évoque clairement les taxes douanières qu’il va imposer à la Chine, considérée comme la 2 ème puissance économique mondiale après les USA.
Quand Donald Trump prendra fonction, il va donc imposer des droits de douanes de 20 à 60 % à l’Empire du milieu.
Avec la victoire de Donald Trump, et après les annonces tonitruantes durant la campagne, l’Empire du milieu avertie doit s’attendre à une guerre commerciale.
Face à cette perspective, Xi Jiping, le président chinois en réagissant à la victoire de Trump, tente de calmer le jeu.
« Nos deux États ont à gagner dans le compromis alors qu’ils perdront dans la division.», a déclaré le leader chinois suite à la victoire de Donald Trump.
Pour rappel, si Donald Trump vulgarise les fondamentaux d’une approche économique dite : » Économie de représailles », Kamala Harris, la vaincue défendait une vision dite : « Économie d’opportunités ».
Après sa prise de fonction le 20 janvier 2025, on attend de voir si Donald Trump mettra de l’eau dans son vin ou s’il passera aux actes.
Saroukath SALIM correspondante aux USA
Site lafriqueenmarche du 10 novembre 2024 No 762