La Chronique internationale de Salifou DIAGNE correspondant en Belgique 

C'est l'escalade entre l'Algérie et l'AES. Les pays de la Confédération accusent l'Algérie, après la destruction du drone malien dans la nuit du 31 mars au 1er avril. N'ont pas titubé. Ne fallait-il pas briser un jour cette tutelle algérienne qui se traduit par une condescendance? 

Après les mesures de rappel des ambassadeurs de l'AES en guise de représailles, l'Algérie monte le ton et brandit la réciprocité.

Elle rappelle ses ambassadeurs au Mali et au Niger et diffère la prise de fonction de son diplomate à Ouaga.

Mieux, l'Algérie interdit le survol de son territoire aux avions en direction du Mali sans préciser si c'est seulement les avions militaires et civils.

METTRE LES PIEDS DANS LES PLATS...

Une 3 ème fois en huit mois, l'Algérie a posé un acte d'hostilité à l'égard du Mali. Elle a détruit un drone malien. 

Depuis lors, le Mali englué dans une sorte de respect à l'endroit de l'Algérie, une tutelle régionale n'a jamais réagi. 

Cette fois-ci, le Mali des fiers guerriers a refusé de continuer par fredonner le cantique qui rehausse la puissance régionale d'un pays dont la position belliqueuse n'est plus à démontrer.

L'AES ne pliera plus devant l'Algérie qui dans sa position de puissance militaire dans la région, n'est malheureusement pas du bon côté de la lutte contre le terrorisme.

L'Algérie peut tressaillir avec ses premiers accents. L'AES n'acceptera plus une tutelle qui brise ou fouette les pays frontaliers. 

Mieux, l'AES ne sera plus jamais l'esclave de l'Algérie en dépit de sa condescendance tyrannique.

Avec le rappel des ambassadeurs et ce avec une fermeté sans ambiguïté, l'AES a opté pour l'affranchissement. Désormais, plus rien ne sera comme avant entre l'AES et l'Algérie 

lafriqueenmarche du 8 avril 2025 No 875

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