L’Aumônerie nationale des cadres et personnalités politiques du Bénin a organisé un important Colloque au « Palais des congrès » de Cotonou sur le thème : « Les modifications du Code électoral au Bénin de 1990 à aujourd’hui : Le Code électoral, le vivre-ensemble et la participation de tous à la construction de la
Nation. Contribution de l’Église à la paix sociale pour des élections
véritablement démocratiques en 2026». C’était le jeudi 25 avril dernier. À cette occasion, c’est à Célestine Zanou qu’échut l’honneur de présenter la Conférence inaugurale sur le thème : « La Nation face aux crises socio politiques : quels moyens d’en sortir ?».
Faut-il le rappeler, dans la nuit du 05 au 06 mars 2024, un nouveau code électoral a été voté par les députés.
Tel un tsunami, ce nouveau code électoral a commencé par provoquer une puissante onde de choc qu’il fallait contenir pour éviter des débordements fâcheux.
EN AMONT DE…
Par leurs turgescences, ces débordements pourraient entacher les élections générales de 2026.
Le grand Colloque s’est donc tenu dans un contexte de prévention et de résolution en amont de l’éventualité de survenue d’une crise qui pourrait déboucher sur un conflit.
En prenant l’initiative de l’organisation de ce grand colloque, le clergé catholique élargi aux autres confessions religieuses et aux personnalités politiques et cadres, le clergé visait à attirer l’attention de tous les Béninois sur le danger qui couve.
De tout ce qui précède, il convient de retenir qu’il fallait désigner des personnes ressources aux compétences avérées pour présenter la situation dans son contexte et jeter les bases de sa résolution afin de préserver et sauvegarder l’esprit du vivre-ensemble, de la paix, de la solidarité dans l’esprit de fraternité telle qu’il transparaît dans la devise nationale : Fraternité-Justice-Travail.
Il fallait donner dès maintenant l’alerte pour éveiller les consciences sur la nécessité d’épargner au Bénin une autre crise politique en lien avec les élections.
Et c’est d’ailleurs ce qui justifie le thème de la conférence inaugurale présentée par Célestine Zanou. En effet, il fallait planter le décor, démontrer au pouvoir politique qu’il n’y a pas d’antagonisme mais plutôt une contribution citoyenne à l’édification de la paix sociale.
Au terme de ce colloque, on peut sans ambages dire qu’il a tenu la promesse des fleurs au regard de ses nombreuses recommandations.
Kolawolé Maxime SANNY
Site L’Afrique en marche du 7 mai 2024 No 636