Le régime algérien, dirigé par Tebboune, continue de dévoiler sa vraie face aux yeux du monde entier, et plus particulièrement à ceux des Sahéliens. En décidant de détruire un drone malien de reconnaissance, l'Algérie n'a-t-elle pas choisi son camp, au même titre que la France, celui de l'hostilité contre les pays de l'AES?
En décidant d’abattre le drone malien immatriculé TZ-98D, qui s’apprêtait à bombarder des cadres terroristes à Tin-Zaouaten, cercle d’Abeibara, dans la région de Kidal, Alger prouve à la mondovision qu’elle est bel et bien le sponsor du terrorisme dans cette partie du Mali.
Elle dévoile, par ricochet, son soutien cynique au profit du terrorisme qui perdure, au mépris des vies innocentes que ses jihadistes aux idées moyenâgeuses ôtent chaque jour.
Ce comportement incompréhensible de l’Algérie n’est pas un hasard pour ceux qui suivent de près les récentes évolutions des relations entre l’Algérie et la France.
En effet, cette dernière ayant été défenestrée du Sahel pour manque de résultats probants dans son prétendu engagement à éradiquer les groupes terroristes, semble raviver leurs relations pour punir les trois pays de l'AES courageux dans leur choix souverainistes.
...ALGÉRIE- FRANCE : DANS UN JEU PEU CLAIR
Les deux pays comme des diablotins de la pire espèce luciférienne, cherchent à profiter du drame sahélien pour asseoir leur influence dans cette région, laquelle n’aspire pourtant qu’à la liberté et à l’autodétermination.
Alger et Paris scellent ainsi une alliance pour faire couler le sang africain à travers le terrorisme, leur plus grande arme pour contrer les ambitions souverainistes de l’AES, qui a désormais tourné le dos à ces deux faux alliés ne jurant que par le chaos pour atteindre leurs visées politiques.
Fort heureusement, ces deux pays, en décidant de s’accommoder à leurs amis et vieux démons (les groupes terroristes, ndlr), trouveront désormais en face une Afrique unie, représentée dans son intégrité par la Confédération des États du Sahel (AES).
La décision du collège des vhefs d’État de l’AES de rappeler pour consultation les ambassadeurs des États membres accrédités en Algérie en est la preuve. Les trois dirigeants ne doivent pas s’arrêter là : il est urgent de doter l’espace AES de radars et de systèmes antimissiles, capables d’abattre tout aéronef d’un pays hostile qui s’aventurerait à violer notre espace aérien.
Le temps de la diplomatie militaire, qui consistait à simplement signaler la présence d’un objet volant étranger, est révolu. L’Algérie a franchi le rubicon dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025?
Source Faso Vox Press
lafriqueenmarche du 13 avril 2025 No 878