Lors de la session I dédiée aux problématiques sociétales, la ministre des Affaires étrangères du Japon, Yôko Kamikawa a exprimé sa volonté de favoriser les échanges interpersonnels, intellectuels et culturels dans le but de former la jeunesse qui représente l’avenir de l’Afrique.
Pour « réaliser un avenir durable », le Japon continuera d’aider la jeunesse africaine à élaborer ensemble avec la jeunesse japonaise,
des solutions aux différentes problématiques.
L’importance d’une coopération au moyen des sciences et des technologies est donc une priorité pour le Japon. Et la cheffe de la diplomatie nippone l’a si bien martelé lors de cette réunion de Tokyo.
VALORISER LES SOLUTIONS ISSUES DE LA COOPÉRATION…
Fort des acquis de la Ticad depuis trois décennies, le Japon va poursuivre la coopération nippo-africaine sur des problématiques sociétales sur la base de quelques exemples concrets de solutions.
Ces derniers sont liés à la santé maternelle et infantile, à l’environnement ou encore au changement climatique.
Madame Kimakawa a insisté sur le potentiel d’une coopération « Made With Japan » pour apporter des réponses innovantes aux défis de l’Afrique en usant des technologies et de la jeunesse présentes dans les différentes régions du Japon. Ce qui permettra au Japon et à l’Afrique de « co-créer » des solutions aux défis africains.
Andrew Dabalen, économiste en chef de la région Afrique de la Banque mondiale (l’un des co-organisateurs de cette réunion), a ensuite prononcé une allocution liminaire, suivie par des présentations faites par deux intervenants invités. Il s’agit du recteur de l’Université des Nations Unies, Tshilidzi Marwala et de la co-présidente du Comité directeur du CSU2030 Magda Robalo, ainsi que trois intervenants principaux, représentants du Malawi, du Zimbabwe et du Cap-Vert.
Les participants des pays africaoins ont ensuite fait diverses annonces, puis débattu des initiatives prises par les différents pays et les solutions dans l’optique de « co-créer ».
Ces solutions concernent la promotion de la place des femmes et des jeunes, la promotion des ODD, de santé, d’éducation et de formation.
Aussi, met-on l’accent sur l’environnement et le changement climatique, l’agriculture, l’énergie, l’industrialisation, les finances ou encore l’emploi des technologies comme celles du numérique.
Enfin, un compte-rendu général de la session a été présenté par Jean-Paul Adam, directeur du Bureau du conseiller spécial des Nations unies pour l’Afrique (UNOSAA), un autre co-organisateur de cette réunion ministérielle.
Dossier réalisé par Ibrahim DIALLO correspondant en France et Titus FOLLY.
Site lafriqueenmarche du 15 septembre 2024 No 727