Luanda, la capitale angolaise accueille ce 18 mars, sous la férule de Joōa Laurenço, le président de l'Angola et de l'UA, les pourparlers entre les belligérants du conflit congolais. Aux dernières nouvelles, le M23 a opté pour le boycott.
Entame de dialogue, accord de cessez-le-feu, retrait des troupes rebelles...on attendait l'une de ces solutions pour boucler le dialogue de ce jour relatif à la sortie de crise inter congolaise par rapport à la situation politico- sécuritaire qui sévit en RDC.
Malheureusement, les négociations entre le gouvernement congolais, le M23 et l'Alliance AFC va accoucher d'une souris, car le M23 ne sera pas présent à Luanda pour fumer le calumet de la paix.
Le M23 n'a pas voulu des négociations. Il n'a pas été inspiré par la nature qui a donné le ton des grandes manœuvres pour la paix (cette photo de patates siamoise sur avec deux mains qui se serrent (en signe d'union et de paix).
POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE...
En dépit de l'abnégation du président angolais, avec ses bons signes annonciateurs d'une décrispation depuis quelques jours, cette rencontre n'aura pas lieu.
Cette rencontre foirée découle de la multiplication des demandes fantaisistes de la part des seigneurs de guerre du M23.
Les actifs de ce conflit ( plus de 10000 morts depuis cette année avec la chute de Goma et de Bukavu, couloirs humanitaires fermés, institutions bancaires paralysées...), n'ont pas contraints les "puissants" du M23 à faire avec souplesse et envisager la paix durable.
Il n'y aura pas la rencontre de Luanda ce jour, car les rebelles continuent d'alimenter en on shore ou off shore, la haine récemment déversée comme des barils dans les vannes.
Le président angolais, en tant que régulateur politique, malgré les frustrations a encore du pain sur la planche. Il doit continuer la conciliation.
À Luanda, l'offre de paix est là. Reste à savoir si chaque protagoniste pourra tailler et coudre sa camisole en or blanc à la taille du gigantesque RDC Congo.
Salifou DIAGNE
lafriqueenmarche du 18 mars 2025 No 857