Le président français a annoncé ce dimanche 9 juin la dissolution de l’Assemblée nationale au vu des résultats des élections européennes.
Les Français iront aux législatives qui se tiendront le 30 juin pour le 1er tour et le 7 juillet pour le 2 ème.
Les Français sont appelés à revoter dans trois semaines à peine donc.
Retour aux urnes a été décidé seulement une heure après l’annonce des premières estimations des résultats des élections européennes de ce dimanche 9 juin.
Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale et a aussitôt convoqué les législatives anticipées qui permettront d’élire 577 nouveaux députés. a précisé le chef de l’État lors d’une allocution télévision après ces résultats qui ont donné le Rassemblement national en tête des Européennes.
AUX URNES POUR CHOISIR DE NOUVEAUX DÉPUTÉS…
Cependant, comme le prévoit l’article 12 de la Constitution de 1958 qui permet au président de la République : « Après consultation du Premier ministre et des Présidents des Assemblées», de prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale, rien n’obligeait Emmanuel Macron à fixer les prochaines élections si rapidement.
Au titre des réactions,, il y a d’abord celle du président des Républicains. Éric Ciotti a aussi jugé que c’était: «la seule solution», à l’issue des élections européennes.
Quant à la figure de proue de « La France insoumise », Jean-Luc Mélenchon, il a aussi estimé qu’Emmanuel Macron avait « eu raison», « car il n’a plus aucune légitimité pour faire la politique qui est la sienne».
Pour rappel, l’article 12 précise en effet que les « élections générales» doivent avoir lieu « vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution».
Fort de cette disposition, le chef de l’État a ainsi décidé d’appliquer la fourchette la plus courte: les élections législatives anticipées se tiendront exactement 21 jours après son annonce.
Ibrahim DIALLO correspondant en France
Site lafriqueenmarche du 10 juin 2024 No 667